Grâce à la biométhanisation, le bilan énergétique du pressage des pommes est positif

Suivant sa teneur en matière sèche, une tonne de marc de pommes biométhanisé peut produire entre 60 m³ de biogaz (20% de M.S.) et 140 m³ (50 % de M.S.) de biogaz.

Sur une journée de pressage, pépipom presse 3 tonnes de pommes qui donneront environ 2.000 litres de jus et environ 1 tonne de marc de pressage.

En émettant l’hypothèse d’une teneur en matière sèche du marc de pressage de 45% (vu les bons rendements des presses à bande telle que celle utilisée par pépipom), la biométhanisation de cette tonne de marc de pressage devrait permettre de produire 125 m³ de biogaz.

Ce biogaz peut ensuite soit être utilisé pour fournir de la chaleur soit pour produire de l’électricité, auquel cas environ 400 kWh électriques pourraient être produits.

Sur cette même journée, pépipom consommera 20 kWh pour alimenter en électricité la presse et de l’ordre de 200 kWh (environ 20 litres de mazout) pour les besoins en chaleur pour la pasteurisation.

On peut donc en déduire que, si la distance parcourue pour aller presser les pommes (ou pour évacuer le marc) correspond à une consommation inférieure à 180 kWh (environ 18 litres de mazout), alors le bilan énergétique de l’activité de pressage est positif.

C’est le cas lorsque pépipom presse des pommes (ou valorise le marc) à la ferme Champignol à Surice où Dimitri et Marie disposent d’une unité de biométhanisation. Merci à eux.